La mode dans le métavers : ferons-nous tous bientôt du shopping virtuel ?
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Mode dans le métavers, mode virtuelle, mode numérique, vêtements virtuels... Ces concepts ne vous parlent pas ? Ils vous seront pourtant bientôt familiers, car les plus grandes marques de mode se ruent dans le monde virtuel. Trademart vous ouvre les portes du futur.
Découvrez notre offre fashionQu’est-ce que le métavers ?
Le métavers est un réseau d’espaces virtuels 3D interconnectés. Les utilisateurs peuvent passer d’un espace à l’autre avec leur avatar, comme ils le feraient dans le monde réel.
Vous avez peut-être déjà vu des vidéos de réunions d’avatars qui remplacent les visioconférences actuelles. Dans le métavers, votre avatar peut aussi assister à un concert, faire du shopping ou visiter un musée avec vos amis virtuels.
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D’après les grands noms du numérique tels que Mark Zuckerberg (qui a d’ailleurs rebaptisé sa société Facebook en Meta l’année dernière), notre vie virtuelle finira par devenir aussi importante que notre vie physique. Ils y investissent donc déjà massivement.
la mode virtuelle n'est pas nouvelle.
Même les grandes marques de mode semblent désormais vouloir se lancer dans le métavers. Logique : si nous devons interagir avec d’autres personnes dans cet univers virtuel, nous voudrons aussi y façonner notre identité. Et pour ce faire, rien de tel que des vêtements virtuels.
Le shopping virtuel et la mode numérique ne datent d’ailleurs pas d’hier. En 2003 déjà, des entreprises comme Adidas et American Apparel se bousculaient pour être autorisées à vendre virtuellement leurs produits dans l’univers virtuel Second Life.
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En 2019, Louis Vuitton a habillé certains personnages du célèbre jeu vidéo League of Legends et, un an plus tard, Balenciaga a vêtu des personnages du jeu Fortnite, tout aussi populaire.
Les précurseurs de la mode dans le métavers
Alors que ces collaborations antérieures étaient davantage axées sur le marketing et les relations publiques, le secteur de la mode dans le métavers semble plutôt mettre en place des collaborations structurelles.
Dans le rôle de précurseur, la marque Balenciaga a déjà annoncé qu’elle allait créer une branche spécifique afin d’explorer de nouvelles opportunités commerciales au sein du métavers. Le groupe de mode italien OTB (la société mère de Viktor&Rolf et de Maison Margiela, entre autres) a quant à lui décidé de lancer une toute nouvelle entreprise, BVX, qui se concentrera uniquement sur les produits, les projets et les expériences au sein du métavers.
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Et Mark Zuckerberg ? Il a annoncé l’été dernier le lancement de la « Meta Avatars Zone », une boutique virtuelle sur Facebook, Instagram et Messenger, où les utilisateurs peuvent acheter des vêtements virtuels pour leurs avatars. Parmi les premières marques célèbres à rejoindre la « Meta Avatars Zone », citons Balenciaga (une fois de plus), Prada et Thomas Brown.
L’utilité de la mode dans le métavers
Il y a, certes, de fortes chances que vos clients actuels n’aient pas très envie de dépenser leur budget vêtements dans des baskets virtuelles ou une veste hors de prix de quelques pixels. Mais alors, quels avantages les grandes maisons de couture perçoivent-elles dans le métavers que d’autres ne voient pas ?
Tout d’abord, le métavers offre beaucoup plus de liberté créative que le monde réel. En effet, les obstacles pratiques ne s’y appliquent pas tandis que les règles et coutumes sociales sont beaucoup moins strictes que dans la réalité. Le métavers se prête donc parfaitement aux créations expérimentales dont raffolent les grandes maisons de mode.
Qui plus est, diverses données ont déjà démontré que si une marque de mode pouvait remplacer sa phase de conception et de développement physique par un équivalent numérique, elle pouvait réduire son empreinte carbone de 30 %. Les vêtements virtuels pourraient, par exemple, être utilisés pour améliorer la modélisation, distribuer des échantillons et lancer le marketing avant même que les versions physiques soient mises en production. Voilà qui réduirait considérablement l’impact écologique de l’ensemble du cycle de vie d’un vêtement.
Shopping virtuel dans le métavers
La principale motivation est, comme souvent, d’ordre économique. Dans le métavers, les marques de mode peuvent toucher un public mondial avec une seule boutique. D’innombrables magasins regorgeant d’articles de mode peuvent être proposés derrière une seule vitrine attrayante, répartis sur des dizaines d’étages. Ce serait tout simplement impayable dans le monde réel. Sans parler des précieuses informations qu’on peut tirer du comportement d’achat de tous ces avatars. Il vaut peut-être la peine de s’y intéresser de plus près…
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